L'École municipale d'arts plastiques Benoît-De-Puydt a vu le jour en 1861, suite au décès de Benoît De Puydt et de l'ouverture de son testament en 1859.

Aux origines de l’école : un legs pour l’art et les artisans

Il stipule :

"J'institue la ville de Bailleul ma légataire universelle, à charge de fonder, avec tout mon avoir, une académie de dessin, de peinture et d'architecture".

La volonté du défunt est de "doter mon lieu natal d'un établissement favorable pour tous, mais principalement utile et véritablement indispensable aux artisans que j'affectionne".
 

Un maître, des élèves, un héritage

En 1862, Édouard Swynghedauw prend la tête de l’école en tant que professeur-directeur. Il y forme de jeunes garçons, parmi lesquels Pharaon De Winter, Henri et Julien Deturck, ou encore Camille Debert. Grâce à sa solide expérience en architecture et en arts décoratifs, il initie toute une génération à l’art du fusain et du pinceau. Fidèle à l’esprit du fondateur, il accueille les fils d’artisans, ouvrant ainsi l’école à tous les horizons.

En 1881, il succède à monsieur Allo en tant que conservateur du musée. Il se charge alors de dresser un second inventaire des collections, intégrant les œuvres fondatrices ainsi que les dons et legs reçus au fil des années, notamment celui — majeur — de Louis Henri Hans.

En 1912, la Ville célèbre les 50 ans d’engagement d’Édouard Swynghedauw à la tête de l’académie. Ses anciens élèves lui rendent un vibrant hommage : Julien Deturck croque son portrait à la sanguine, pendant que Camille en grave les traits sur un médaillon de laiton.
 

Une vocation artistique toujours d’actualité

Aujourd’hui, l’École municipale d’arts plastiques Benoît-De-Puydt perpétue cet héritage artistique. Elle accueille une centaine d’élèves, enfants et adultes, venus de Bailleul et des environs, répartis en groupes selon leur âge.